Osalnef ayant annoncé son retrait de l’androsphère et la possibilité de lire un dernier billet de sa main si l’on insistait, je me suis empressé de lui demander le texte et son autorisation de le publier sur les Effrontés. Voici la sixième et dernière partie. — TB
Mouse Utopia Experiment et universalité du féminisme : un shit test grandeur nature
J’imagine que certains ne seront pas convaincus par ma réduction des femmes à de simples femelles humaines. Mais rappelez vous des expériences de John B. Calhoun, j’avais parlé de l’une d’entre elles en vidéo. Humaines ou souris, les femmes ont le même comportement. Si les femelles humaines paraissent singulières, c’est par mimétisme envers les mâles humains qui sont capables, ponctuellement, de transcender leur bestialité.
À l’inverse des souris dans une situation analogue, elles auraient pu prendre du recul, elles auraient pu profiter de leur situation nouvelle pour écrire des opéras à la gloire des vertus masculine, dessiner des fresques vantant le courage masculin, sculpter toute la beauté masculine dans le marbre. Elles auraient pu remettre en question les abus qu’elles commettent envers les hommes, reconnaître et saluer l’implication des hommes dans leur vie. Mais non, rien de tout ça. Aucun recul, aucune conscience de soit autre que la conscience que les hommes développent et qu’elles s’approprient par procuration. Elles ont au contraire suivi leur bas instinct opportuniste digne de n’importe quel animal. Elles ont alimenté leur haine et leur mépris comme jamais elles ne les avaient exprimés auparavant. Si une fois « enchaînées », elles montrent leur amour, et qu’une fois libres elles montrent leur haine et leur mépris, pourquoi croire en l’existence de leur amour ? Pourquoi ne pas plutôt présumer que les dernières récalcitrantes à exprimer de tels simulacres d’amour le font seulement parce qu’elles ne sont pas encore suffisamment libérées des hommes (ou de leur dépendance envers les hommes plutôt) ?
La libération des femmes était un shit test grandeur nature. Tout comme les femmes envoient leurs amies draguer leur homme pour voir s’il est fidèle, nous avons involontairement libérés les femmes de leurs contraintes sociales pour voir si elles allaient continuer d’exprimer leur amour des hommes. Elles ont échoué lamentablement et continuellement, mais les hommes (et les femmes, d’ailleurs) n’ont pas la présence d’esprit de l’observer. Au contraire, les hommes continuent de se soumettre comme ils le faisaient par le passé. Sauf que là il ne s’agit plus de sauver sa femme du danger ou du labeur, mais de payer pour de l’affection ou même tout simplement pour de l’attention. Les femmes peuvent littéralement se faire une fortune en discutant avec des hommes ou en leur faisant des câlins. Leurs revenus sera proportionnel à leur concordance avec les critères masculin (personnalité et beauté). Les hommes aiment les femmes pour ce qu’elles sont, à savoir la personnalité et le physique qui sont les principaux critères d’accouplement pour l’homme ; les femmes aiment les hommes pour ce qu’ils ont et qu’elles pourront ponctionner.
On retrouve ce phénomène partout, indépendamment du féminisme, qui n’en est qu’une conséquence et non une cause. En Occident ou ailleurs, chez les bourgeois comme chez les prolos, chez les traditionalistes comme chez les progressistes. Peu importe, c’est universel, seul le degré à l’instant t change, mais tout converge plus ou moins rapidement. Le féminisme n’est rien de plus que l’expression de la féminité dans un contexte de modernité. Le féminisme est la féminité. Comment croyez-vous que cette idéologie hors-sol ait pu prospérer aussi aisément, aussi longtemps, partout, en parallèle du progrès technologique ? La nature de la femme n’est pas d’être douce, gentille ou passive, mais d’être opportuniste. Dans un contexte patriarcal, cet opportunisme se manifeste par de la douceur, de la gentillesse et de la passivité. Dans un contexte moderne, elle s’exprime par de l’hubris, du mépris et de la haine. Le logiciel est le même, les paramètres sont différents. Comme je l’avais dit dans ma vidéo sur les constructions sociales, rien n’est exclusivement inné ou acquis et il ne fait aucun sens d’opposer le naturel à l’environnemental. Les deux ont une influence, mais les dimensions ne sont pas les mêmes. L’inné c’est le logiciel, l’acquis c’est les paramètres en entrée. Il y a un mécanisme inné à tout animal, mais l’expression de ce mécanisme est fonction de son environnement. Donc toi, femme moderne, inutile de blâmer le féminisme, son existence même est le symptôme de ta nature, tout comme l’est ta passivité envers ce mouvement débile.
Conclusions
Les femmes sont hypergames. Plus personne ne le nie. Les féministes en sont encore à rationaliser et déresponsabiliser les femmes. L’origine de cette hypergamie est contextuelle et intrinsèque à la nature féminine. Le patriarcat provoque une hypergamie de facto, mais en réalité, il provoque surtout un plus grand nombre de couples, et ces couples sont hypergames. Sans patriarcat, l’hypergamie n’est pas moins forte, elle l’est tout autant voire plus et, en parallèle, les couples se forment moins souvent et ceux qui se forment sont moins stables. Plus les femmes sont libres, plus leur comportement est hypergame. Plus la femme est riche, plus elle sera exigeante sur les revenus de son potentiel conjoint, proportionnellement à ses propres revenus. Idem pour le diplôme. On retrouve cette hypergamie partout, y compris dans les pays égalitaires ou dans des cultures isolées et pré-industrielles. Cette hypergamie est multidimensionnelle. Elle ne concerne pas que les revenus ou le statut, mais tout aspect d’un partenaire qui pourrait, à terme, lui pourvoir des revenus ou un statut. Ainsi, l’attirance psychologique et physique sont en fait des signes permettant aux femmes de jauger le potentiel hypergame d’une union, quand bien même l’attraction psychologique ou physique ne sont pas intrinsèquement des formes d’acquisition de ressources. Pour les femmes, c’en est. Il n’y a pas plus pragmatique qu’une femme en amour.
Les femmes sont intéressées, l’ont toujours été et le seront toujours. C’est dans leur nature et rien ni personne ne peut le changer. Tout au plus, on peut moduler, dissimuler cette nature par des normes sociales strictes et oppressives, ou par un environnement non-social ne permettant pas aux femmes d’exprimer librement et pleinement leur véritable nature dénuée d’amour pour les hommes et leur incapacité absolue à aimer un homme de façon désintéressée (c’est-à-dire leur propre vision de l’amour). Je précise pour les trois connards du fond qui n’ont pas suivis que je ne préconise rien du tout (n’allez pas croire que je fantasme un retour du patriarcat alors que c’est précisément la dernière chose que je souhaite, vivent le progressisme et la liberté individuelle ! Je ne suis absolument pas sarcastique, je précise). C’est tout le contraire en fait, je suis parfaitement satisfait d’être en mesure d’observer les femmes en totale liberté exprimer pleinement leur nature. Je confesse tout de même que j’aurais apprécié qu’elles fassent montre d’un dépassement de leur animalité.
Précisions
Je précise aussi que j’exclue les amours pathologiques, comme le syndrome de Stockholm, ou une femme qui aime son mari qui finit par la tuer. C’est une pathologie psychologique, pas de l’amour. D’ailleurs c’est assez déprimant de conclure que ce qui se rapproche le plus de l’amour chez une femme relève de la pathologie… C’est comme ça ̄\_(ツ)_/ ̄
Je précise aussi que je n’attends pas que les femmes me prouvent leur amour, elles sont libres, je n’ai pas mon mot à dire, mais j’ai le droit d’observer ce qu’elles choisissent de faire et d’en tirer des conclusions. Ma conclusion c’est qu’elles n’aiment pas les hommes, pas qu’elles devraient les aimer.
À mes yeux les hommes méritent d’être aimés, même si les femmes ne sont pas d’accord. Mais d’un autre côté, je crois aussi que les hommes méritent mieux que l’amour d’une femme qui n’est qu’un mirage. C’est une vue de l’esprit, une paréidolie, vous surestimez leur amour et interprétez mal la psychologie des femmes. Comme les mecs qui envoient des photos de bite, ils croient vraiment bien faire, parce qu’ils aimeraient qu’on leur adresse ce genre de choses. Résultat, quand une femme a tenté l’expérience, aucun homme ne s’en est offusqué, au contraire, ils ont apprécié, à la grande stupeur de cette femme. Hommes et femmes ne se comprennent pas. Vous ne lez comprenez pas, vous projetez votre psychologie et vos sentiments sur elles, or elles ne les ressentent pas. Quand vous agissez de sorte à exprimer votre amour, vous croyez ensuite qu’une femme agit pareillement et vous témoigne aussi son amour, alors qu’en fait absolument pas. Son comportement est le même qu’un PDG qui rassure ses actionnaires. Ce n’est pas de l’amour, même si ça y ressemble à s’y méprendre.
Note : à plusieurs reprises je me suis contenté de citer à la volée des articles de Wikipédia, c’est d’abord par flemme, mais surtout parce que c’est un consensus tellement évident que même Wikipédia ne le nie pas malgré son biais féministe prononcé.