Marc Vanguard diffuse sur Twitter des éléments de statistique sur l’immigration. Nous republions son travail sur les Effrontés dans l’espoir que cela nourrisse chez le lecteur une réflexion raisonnable et mesurée, au lieu des réactions émotionnelles si fréquentes sur ce sujet. — TB
Révélations issues des statistiques de sept pays européens
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de faire le point sur le lien entre immigration et violences sexuelles. Dans notre pays, comme ailleurs, les étrangers sont surreprésentés dans les mises en cause pour violences sexuelles. Ils représentent 8% de la population, mais :
- 13% des mis en cause pour viol hors cadre familial
- 18% des mis en cause pour viol conjugal
Plus concrètement pour 50.000 citoyens français présents en France, 6 ont été mis en cause pour violences conjugales en 2023. Mais pour 50.000 étrangers, 14 ont été mis en cause dans l’année pour ce type de crimes et délits !
Idem concernant les féminicides :
Pour 500.000 citoyens français présents en France, 3 ont commis un homicide conjugal en 2023. Pour 500.000 étrangers de nationalités hors Union européenne, 11 ont commis ce type de crime en 2023. Un taux près de 4 fois plus élevé !
Que nous disent les tous derniers chiffres pour 2024 ? Pour les violences sexuelles dans leur ensemble, le taux de mis en cause pour les étrangers africains est 2,2 fois supérieur à celui des ressortissants français.
On va tout de suite voir que la France n’a rien d’une exception. En effet, j’ai analysé pour vous les chiffres issus des données policières et judiciaires de sept pays européens. Ils représentant au total une population de 300 millions d’habitants. Difficile de faire plus robuste.
Allemagne : taux de mis en cause des étrangers africains pour viol 8 fois plus élevé que celui des Allemands. Pourcentage d’étrangers parmi les mis en cause pour :
- Viols et agressions sexuelles : 37%
- Viols en réunion : 61% (voir ce billet détaillé : Les viols en réunion en Allemagne)
- Mariages forcés : 76%
Italie : taux de mis en cause des étrangers africains pour violences sexuelles : 14 fois plus élevé que celui des Italiens. Pourcentage d’étrangers parmi les mis en cause pour :
- Violences sexuelles : 42%
- Infractions sur mineurs : 31%
Espagne : taux de mis en cause des étrangers pour viols 14 fois plus élevé que celui des Espagnols. Pourcentage d’étrangers parmi les mis en cause pour :
Viols : 39%
Infractions sur mineurs : 24%
Pays-Bas : taux de mis en cause pour violences sexuelles des personnes issues de l’immigration non-occidentale 4 fois plus élevé que celui des Néerlandais autochtones.
Danemark : taux de condamnation pour viol des personnes d’origine africaine 10 fois supérieur à celui des Danois autochtones.
Suisse : taux de mis en cause pour viol des étrangers 3 fois supérieur à celui des ressortissants suisses. Je vous laisse prendre connaissance par vous-même des chiffres à droite du graphique.
Ainsi, dans TOUS les pays étudiés, on constate une indiscutable surreprésentation des étrangers et/ou immigrés parmi les mis en cause et/ou condamnés. Et certaines origines sont davantage impliquées que d’autres. Prenons un exemple robuste : les données allemandes, prises sur une décennie. La carte ci-dessous récapitule les taux de mis en cause pour VS par nationalité sur la période 2014-2023. Une base énorme, forte de 558.477 mis en cause. Une tendance se dessine :
Les ressortissants du Maghreb, d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient présentent des taux de mis en cause hors-norme. Une tendance qu’on retrouve partout. Prenons l’exemple de l’Italie : les données italiennes ressemblent à s’y méprendre aux données allemandes.
Cette petite visualisation permet de le comprendre en un coup d’œil :
La composition démographique des populations immigrées (pourcentage d’hommes et pourcentage de jeunes) a bien sûr un rôle. Mais même en neutralisant ces facteurs, on retrouve les mêmes origines surreprésentées.
Voici le palmarès des taux de mis en cause pour viols en Allemagne, après neutralisation des écarts de pourcentages de jeunes hommes de 15-35 ans entre populations. Vous remarquez quelque chose ?
Les populations issues de pays pauvres sont largement surreprésentées. La visualisation ci-dessous est très parlante :
À l’inverse, on n’observe pas d’association très probante entre le pourcentage de musulmans dans le pays d’origine et le taux de mis en cause pour viols en Europe.
Si un facteur culturel entre en jeu, il est probablement plus large que le seul fait religieux. Il concernerait plus largement la liberté et la place des femmes dans les pays d’origine.
Quelles leçons pour la France ?
En dépit de la surreprésentation des étrangers, les auteurs de violences sexuelles sont de toutes origines et tous milieux. Cependant les immigrés peu diplômés, issus de pays pauvres où la place de la femme n’est pas la même sont proportionnellement plus impliqués dans les violences sexuelles que les populations européennes. Or, la France a choisi une immigration présentant ces paramètres.
Oui, il serait judicieux d’explorer un changement de politique pour se tourner vers une immigration :
- Plus diplômée
- Plus proche de notre niveau de richesse
- Accordant la même place aux femmes qu’en Occident
Une telle inflexion de notre politique migratoire ne suffirait absolument pas pour réduire de manière drastique les violences sexuelles subies par les femmes en France, mais elle y contribuerait.
La surreprésentation des immigrés parmi les auteurs de violences sexuelles méritait donc un billet détaillé, mais elle ne peut faire oublier que oui, les hommes sont très largement surreprésentés parmi les auteurs de violences sexuelles, de même que les femmes sont surreprésentées parmi les victimes.
Merci beaucoup de m’avoir lu jusqu’ici. Concernant les données des différents pays, n’oubliez pas que les législations et donc les périmètres juridiques peuvent varier, de qui rend les comparaisons délicates. Si ce billet vous a intéressé, il vous reste encore deux choses à faire :
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