L’intégration économique des immigrés extra-européens et de leurs enfants est calamiteuse. 15% de chômage pour les descendants d’immigrés africains, c’est deux fois plus que pour les Français sans ascendance migratoire. C’est juste énorme.

En complément de cette intégration économique calamiteuse, on a choisi d’accueillir la deuxième immigration la plus pauvre en Europe occidentale. Résultat : une population très dépendante des aides sociales. Les prestations sociales représentent une part trois fois plus importante du revenu des immigrés africains que des non-immigrés.

Près de la moitié des ménages immigrés africains vivent en HLM. Contre 13% des non-immigrés.

Non seulement les immigrés extra-européens représentent donc un surcoût, mais ils rapportent aussi moins de recettes fiscales que les non-immigrés. Les immigrés africains paient plus de deux fois moins d’impôts directs que les ménages non-immigrés.

Maintenant, vous pouvez toujours vous amuser à prendre une photo à l’instant T et dire que les immigrés (sans leurs descendants) ont une contribution fiscale moins négative que les non-immigrés. Oui, c’est possible, car le fardeau de notre dépense publique, ce sont les retraites, et il y a proportionnellement moins d’immigrés à la retraite. Mais :
- C’est un effet comptable artificiel, car les immigrés vieillissent comme tout le monde et auront tous une retraite. Il faut calculer en valeur actuelle nette [NdlR: différence entre l’investissement initial et la somme des flux de trésorerie actualisés au cours du temps].
- Tant que vous ne prenez pas en compte le coût des descendants d’immigrés, et que vous n’isolez pas les populations extra-européennes, vous n’avez pas la vision du coût fiscal de l’immigration. Absolument toutes les études qui incluent le coût des descendants aboutissent à un solde négatif, même l’étude de Xavier Chojnicki, qui n’est pourtant pas de droite.
L’immigration est souvent perçue comme représentant un coût élevé pour les finances publiques. Et pourtant, les études menées en France et dans les autres pays développés aboutissent en général à un impact extrêmement modéré. Dans le cas particulier de la France, celui-ci varie entre -0,5% et +0,05% du PIB selon l’année considérée. Ce faible impact s’explique pour l’essentiel par une structure par âge favorable de la population immigrée, caractérisée par une surreprésentation de ceux-ci dans les catégories d’âge actif, alors même que leur contribution nette individuelle aux finances publiques est relativement dégradée comparativement aux natifs. — Xavier Chojnicki, « Les immigrés et les finances publiques », Regards, 2024
Accueillir massivement des populations pauvres, peu contributives fiscalement, au taux de chômage deux fois plus élevé que les non-immigrés, et dont les enfants présentent les mêmes caractéristiques est évidemment un coût pour nos finances publiques.