Les maximes de Roissy (13-15)

Ceci est une traduction des fameuses maximes de James C. Weidmann, dit « Roissy », auteur du blog Château Heartiste et l’un des piliers de l‘androsphère américaine entre 2007 et 2019. Lisez-les lentement, prenez le temps de les méditer. Si vous ne les comprenez pas encore, cela viendra avec l’expérience.

Notez que Roissy numérotait ses maximes assez aléatoirement à mesure qu’il écrivait ses billets. De nombreuses maximes partagent ainsi un même numéro et ça n’a aucune importance. — TB

Maxime n°13 : Confronter une femme à ses mensonges n’accomplit rien.

Au lieu de cela, lâchez les conneries égotiques et dites-lui la vérité la plus profonde — elle est libre de faire ce qu’elle veut de sa vie, mais vous attendez de la loyauté de la part des femmes avec qui vous sortez. N’en dites pas plus. Ne la rappelez pas.

Roissy, « Girls Who Lie », 2008

Maxime n°13 : Quand l’amour s’en est allé, les femmes sont aussi froides que si elles ne vous avaient jamais connu.

Voici un exemple qui montre à quel point les choses peuvent mal tourner pour un bêta approvisionneur qui pensait que s’il était un brave homme, les dieux de l’équité le récompenseraient par des relations sexuelles régulières, une femme fidèle et aimante, et une famille stable :

Ils avaient commencé à prendre des vacances coûteuses en Europe et à Hawaï, et il pensait qu’elle serait ravie à l’idée de faire plus de voyages ensemble, ou au moins à l’idée de le voir un peu plus souvent à la maison, et non pas enfoui dans son bureau au sous-sol. Ils s’étaient rencontrés lors de leurs études, il y a plus d’un quart de siècle, et ils avaient eu des hauts et des bas, mais il était toujours fou d’elle. Et il pensait qu’avec un peu plus de temps passé ensemble, elle serait à nouveau folle de lui.

Mais non. Elle ne l’écoutait guère parler de retraite, de vacances ou de tout ce qu’il avait à dire. Elle avait ses propres plans.

« Je veux divorcer », dit-elle. […]

Paul est un homme très riche, un « alpha » selon la plupart des définitions masculines (mais pas selon la mienne) — il gagne plus de 65.000 dollars par mois — mais son statut financier élevé ne l’a finalement pas protégé du numéro de Dr Jekyll & Mme Hyde de sa femme. En fait, cela a peut-être accéléré sa décision impitoyable. Paul est un bêta approvisionneur classique, et après que sa femme lui a soutiré le dernier centime de tribut pour élever les enfants jusqu’à ce qu’ils soient autonomes et vivre la vie d’une mangeuse de bonbons regardant Oprah, elle s’est débarrassée de lui avec la cruauté froide d’un despote qui envoie ses ennemis au peloton d’exécution.

Roissy, « Don’t Get Married », 2008

Maxime n°13 : Dans le doute, jouez [NdT : au jeu de la séduction].

J’étais à un petit festival du film pour un type qui avait réalisé quelques courts métrages documentaires. […] Trois filles, toutes des 7/10, se sont approchées de moi et de mon ami pour nous demander si nous faisions partie de la « scène créative ». […]

Après quelques minutes de bavardage léger sur mon dernier film à méga-succès, j’ai senti l’énergie du groupe diminuer. Elles dérivaient. Les filles naissent avec une région du cerveau qui les pousse à croire que tous les hommes ont été mis sur terre pour les divertir continuellement. Cette région est reliée à la chatte par un seul nerf important appelé le vaginochatouillicepteur. Lorsque la chatte se détériore avec l’âge, il en va de même pour la région des privilèges dans le cerveau féminin. C’est la raison pour laquelle les femmes plus âgées sont si engageantes dans la conversation ; elles doivent l’être.

Un joueur habile à séduire les femmes sait qu’il doit inverser le scénario des privilèges et exiger des femmes en sa compagnie qu’elles le divertissent. Le Jeu est l’outil qui permet d’inverser le scénario. Mais cette fois-ci, je n’ai pas joué de Jeu. Au lieu de cela, j’ai laissé les bavardages se dissiper, j’ai souri chaleureusement et je leur ai dit de profiter du spectacle.

J’aurais pu me moquer de l’écharpe d’une des filles (« Cette écharpe ne te va pas du tout »). J’aurais pu dénigrer la fille la plus sexy (« Tu ressembles à la fille du film qui s’est fait larguer par le mec. C’est toi ? Eh bien, relève la tête »). J’aurais pu faire du kino, isoler, flirter. Mais je n’ai rien fait de tout cela. Pourquoi ?

Parce que dans certains contextes spécifiques, je crois que le Jeu peut se retourner contre soi. C’était l’un de ces moments. Un petit milieu indé, insulaire, comme celui de cette projection de films, rempli de personnes qui sont probablement des amies, ou au moins des connaissances, de toutes les autres personnes présentes dans la salle, et qui suivent certains codes sociaux qui ne sont compris que par eux-mêmes (par exemple : ne pas être un naze) est plus susceptibles de réagir par la suspicion au Jeu d’un type qui leur est relativement étranger. (Je fréquente des milieux indés, mais pas celui-là).

Mon « sens d’araignée » me disait que si j’avais taquiné l’une des filles du groupe, cela l’aurait troublée. Et pas dans le bon sens du terme. Les groupes de personnes soudés ont tendance à tâter les nouveaux venus, pour voir s’ils sont cool, c’est-à-dire s’ils sont doués pour les relations sociales. Une taquinerie dès le départ aurait pu chatouiller les vagins, mais elle risquait aussi de souligner mon statut d’étranger. Il est préférable de démontrer d’abord votre crédibilité au sein du groupe avant de leur lancer la bombe d’amour thermonucléaire du Jeu. Dans les groupes très provinciaux, ce processus de connaissance peut parfois nécessiter la participation à trois événements ou plus, où vous verrez les mêmes filles et où elles auront l’occasion de se sentir à l’aise avec vous. […]

Chaque décision implique un compromis. La fille qui m’a intéressé ne se rendra peut-être plus jamais à l’un de ces événements. Il se peut aussi qu’elle ait été suffisamment ennuyée par la conversation « normale » entre nous, qui n’avait rien à voir avec le Jeu, pour m’écarter de sa liste de prétendants à l’avenir. Si j’avais correctement joué avec elle, j’avais une chance d’entamer le court chemin vers l’intimité. Mais jouer avec elle présentait aussi le risque de faire de moi un indésirable dans le milieu, ce qui risquait de polluer mes chances avec d’autres filles qui connaissaient ma cible principale de loin.

La drague, c’est de l’expérience. Avec assez de temps et de pratique, vous gagnerez une intuition de ces énigmes sociales. Mais dans l’ensemble, je préfère cette règle empirique : En cas de doute, jouez.

Roissy, « Is There Ever A Time Not To Game? », 2009

Maxime n°14 : Quand vous ne savez plus quoi dire à une fille qui vous plaît, imaginez que vous êtes un type au lit avec trois belles femmes. Ensuite, dites ce que cet homme dirait.

Vous : Quoi de neuf ? Un verre vendredi ?

Elle : Hé, désolée d’avoir l’air malpolie, mais je ne me sens pas vraiment à l’aise pour qu’on s’envoie des textos et je ne suis certainement pas à l’aise pour te rencontrer. Je ne te connais pas. Je ne sais pas non plus quelles sont tes intentions et j’ai un petit ami. Et on ne se sent pas à l’aise. Je suis désolée.

Vous : Cool.

C’est l’attitude distante à avoir si vous voulez réussir à sortir avec la femme célibataire moderne. Elle n’aime pas les Roméo en mal d’amour. Elle aime le Roméo gavé d’amour, dont l’attitude sexy est le résultat d’avoir été essoré à fond par un cortège de concubines.

Roissy, « The Best Attitude For Successfully Dating The Modern Single Woman », 2013

Maxime n°14 : Laissez-la deviner, laissez-la dégouliner.

Dans le domaine de la séduction — c’est-à-dire chaque fois qu’un homme est seul avec une femme et qu’il n’est pas un satellite bêta pleurnichard permettant son vampirisme émotionnel — la logique et la raison ne fonctionnent pas sur les femmes. Oh, bien sûr, les femmes peuvent imiter suffisamment les cadences de la logique et de la raison, et même invoquer un simulacre convaincant d’intérêt pour les mondes de la logique et de la raison lorsque les circonstances l’exigent, mais ce n’est pas ce qui exprime la pulpe sexuelle des femmes. Ce que les femmes veulent, c’est de la non-linéarité. L’imprévisibilité. Le badinage sexuel surprenant. L’intelligence. Ou même l’idiotie.

Tout sauf ce qu’elles ATTENDENT que leur dise le bêta neuneu typique.

Les conversations entre hommes bêtas et femmes séduisantes sont comme la météo. Tout le monde en parle, mais personne ne dit rien d’intéressant. « Que pensez-vous du temps qu’il fait ? » « Oui, il fait très beau. » Ces salades sont un bon lubrifiant pour les interactions sociales polies (« JE NE SUIS PAS UN DANGER, JE PARLE DU TEMPS. »), mais sont horribles pour lubrifier la tension sexuelle. L’inattendu — « LE TEMPS C’EST POUR LA PLÈBE. » — est un stimulant non dilué pour les femmes. Lorsque vous interrompez le scénario quotidien d’une femme, son vagin explose comme une bombe baril syrienne parrainée par la CIA.

La logique et la raison créent des civilisations, mais détruisent les vaginations [NdT : sic]. Les gars de l’évo-psy diraient que les trajectoires tangentes de flirt en roue libre, au diable les conséquences, à côté de la plaque, qui distinguent les charmants connards des bêtas ennuyeux sont une préférence sélectionnée par l’évolution chez les femmes pour les aider à discriminer en faveur d’hommes qui auraient la puissance cognitive nécessaire pour rassembler LES RESSOURCES lorsque la collecte est difficile. Peut-être qu’autrefois cet homme à la séduction non-linéaire était aussi doué pour soutirer des trucs à d’autres hommes que pour remplir des vagins.

Leçon de jeu : ne vous préoccupez pas de vos conversations avec les femmes. Laissez-vous aller. Vous risquez de dire quelque chose de stupide de temps en temps, mais au moins vous ne serez pas ennuyeux. Et les belettes les plus sexy ne détestent rien tant qu’un homme qui les ennuient.

Les filles HAÏSSENT les hommes ennuyeux.

Pire que les paumés au chômage.

Pire que les pygmecs.

Pire que les néo-garçons.

Pire que les néo-maxi-geek-otakus.

Ne soyez pas ennuyeux et prévisible et vous découvrirez que les femmes sont pendues à vos paroles. Continuer après l’ouverture devient plus facile et les conversations se déroulent plus facilement lorsque la fille ne peut pas deviner ce que vous allez dire.

Évitez soigneusement de vous enfermer dans le monde raisonnable « du point A au point B ». C’est le monde des femmes dans lequel vous vous trouvez maintenant, alors laissez votre raison au vestiaire et montez dans le train en marche.

Roissy, « Nonlinear Seduction », 2017

Maxime n°15 : Égalité culturelle [NdT et économique] pour les femmes = Inégalité sexuelle pour les hommes. Inégalité culturelle pour les femmes = Égalité sexuelle pour les hommes. Vous ne pouvez pas avoir les deux à la fois, dit la nature humaine.

Les femmes ont toujours été ainsi. Ce qui a changé, c’est la pilule, le préservatif, la parité économique et la régression féministe. Contrairement aux idées reçues propagées par nos ignobles Kommissaires du Kulturkampf chargés de punir les masses qui osent tirer sur le bandeau, c’est la nature sexuelle des femmes, et non celle des hommes, qui est la plus sauvage des deux. La chatte des femmes tient les hommes en échec, mais la bite ne tient pas les femmes en échec, à l’exception des contrôles culturels qui émergent organiquement et qui freinent la sexualité féminine par les conséquences de la honte, des grossesses accidentelles, et de l’indigence potentielle en dehors du mariage. Si les hommes sur le terrain rapportent que les femmes sont plus malhonnêtes, plus superficielles et plus dévergondées que jamais, c’est le résultat de leur avoir donné *plus* de liberté, et non pas moins.

Roissy, « Love In The Time Of Game », 2008

(Suite…)

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