Ceci est une traduction de la deuxième règle de fer de Rollo Tomassi, telle qu’énoncée et expliquée par l’auteur sur son blog The Rational Male. — TB
Ne révélez jamais, même à peine de mort, honnêtement ou malhonnêtement, le nombre de femmes avec qui vous avez couché ni aucun détail de vos relations sexuelles à votre copine actuelle.
Poker, un lecteur de l’Homme rationnel, m’a récemment fait part de cette question :
Je sors avec une fille et aujourd’hui, au lit, elle m’a demandé : « Avec combien de filles as-tu été ? » et « Pourquoi ne tu n’es pas ami avec elles sur Facebook ? »
Combien de filles…
Voici comment j’ai réagi — j’aimerais savoir si vous pensez que j’ai bien réagi… (en utilisant une attitude arrogante-amusante) :
Moi : « Je ne le dis pas. »
Elle : « Plus ou moins de 20 ? »
Moi : « J’ai des formulaires de demande d’accès à l’information dans la voiture — tu pourrais en remplir un et obtenir une réponse dans 20 ans. »
Elle : « Tu ne veux pas savoir avec combien de mecs j’ai été ? »
Moi : « Non. »
La maladresse la plus désastreuse qu’un homme puisse faire est de décrire de façon explicite ses expériences sexuelles passées et/ou de donner le nombre (exact ou non) de femmes avec lesquelles il a été avant celle qu’il fréquente. Ce simple geste, que vous ayez offert l’information ou qu’elle vous l’ait arrachée, passe toujours pour de la prétention et c’est souvent le catalyseur d’une avalanche de ressentiment émotionnel, voire d’un chantage émotionnel pur et simple de la part d’une femme peu sûre d’elle. Il s’agit d’une erreur de débutant ; vous n’aurez à la faire qu’une fois pour l’apprendre.
Si une femme vous met sur la sellette en vous demandant directement cette information, esquivez toujours cette situation de manière détournée. Le style arrogant-amusant fonctionne à merveille dans cette situation, tout en vous conservant un air de mystère et de défi.
Elle : « Alors, avec combien de filles as-tu été ? »
Vous : « Tu es ma première, en fait. »
Elle : « Vraiment, avec combien de filles as-tu été ? »
Vous : « Tu veux dire, ce soir ? »
Elle : « Allez, avec combien de filles as-tu été ? »
Vous : « Tu sais, j’ai vraiment perdu le compte après cinquante. » (Ou quelque chose de scandaleux.)
Lorsqu’une femme vous pose cette question, elle cherche à confirmer ce qu’elle soupçonne déjà — ne lui donnez jamais cette satisfaction. Lorsqu’une femme a recours à la communication explicite (l’implicite étant sa langue maternelle), elle a généralement épuisé sa patience en restant implicite et il s’agit d’une tactique de désespoir pour une femme peu sûre d’elle.
Bien que ce scénario soit potentiellement désastreux, c’est aussi l’occasion d’encourager son imagination et de susciter une certaine anxiété liée à la compétition.
Elle : « Avec combien de filles as-tu été ? »
Vous : « J’ai une idée, baisons et ensuite tu me diras avec combien de filles tu penses que j’ai été, d’accord ? »
Beaucoup de débutants dans le jeu pensent que puisqu’ils n’ont eu qu’une ou deux femmes dans leur vie, il n’y a pas de mal à se dévoiler ouvertement, honnêtement et complètement.
Beaucoup de débutants au Jeu de la séduction pensent, puisqu’ils n’ont été qu’avec une ou deux femmes dans leur vie : « Quel mal pourrait-il y avoir à le révéler entièrement et honnêtement ? » Comme la plupart des bêtas, ils ont gobé depuis longtemps le cliché « la communication ouverte est le secret d’une bonne relation ». Donc l’impulsion d’être franc est leur réponse par défaut. Ils ont tendance à ne pas voir l’utilité de garder cette information, ou de rester ambigu à ce sujet ce qui planterait une graine d’anxiété de compétition. Si elle sait qu’elle est votre première, vous venez d’abdiquer le cadre de votre relation, quelle qu’elle soit. Deuxièmement, si elle est votre neuvième, toutes les filles jusqu’à la huitième deviennent un timbre dans sa collection qu’elle utilisera contre vous lors de votre première dispute. À chaque fois que vous l’emmènerez à un rendez-vous, elle se demandera : « A-t-il amené la n°6 ici aussi ? » C’est comme si vous l’aviez trompée avec toutes les filles précédentes. J’ajouterai que c’est la première question qu’une femme TPL (Trouble de la Personnalité Limite) vous posera pour se sentir mal dans sa peau parce qu’elle n’est pas à la hauteur de « vos critères » et pour vous entraîner avec elle dans son enfer émotionnel.
On est dans des pays régis par l’idée du couple homme-femme. Cette idée papa-maman-enfants n’est en effet en aucun cas universelle. L’idée du couple implique que chaque femme est destinée à un seul homme et réciproquement. Dans ces conditions, mieux vaut faire hypocritement comme si chacun des deux avait rencontré son premier et seul amant. C’est ce qui se fait en Thaïlande pour les filles. Avant le mariage, les Thaïlandaises ne sont pas chastes. Elles ont même pu se prostituer à l’occasion. Mais dès lors qu’elles se marient, leur époux est censé être le seul et unique homme qu’elles ont connu de toute leur vie. Personne n’est trompé dans l’affaire, tout le monde sait que c’est faux, mais tout le monde fait comme si c’était vrai. Un ami a failli se faire casser la gueule par le mari thaïlandais du nord de sa sœur quand il a parlé devant lui d’une relation masculine qu’elle avait eue. Il n’est pas plus mal de faire pareil pour les hommes en Occident où l’idée du couple pérenne règne et concerne homme comme femme. (Les hommes thaïlandais ne sont eux pas concernés, ce qui est mal vu chez eux, même par leur fidèle épouse, est qu’ils aillent dans un pays sans coucher avec une fille du coin. On trouve la même chose chez les Manouches chez qui une femme vierge à ses noces est fière que son mari couche avec d’autres femmes, a priori uniquement avec des gadji.)