Marc Vanguard diffuse sur Twitter des éléments de statistique sur l’immigration. Nous republions son travail sur les Effrontés dans l’espoir que cela nourrisse chez le lecteur une réflexion raisonnable et mesurée, au lieu des réactions émotionnelles si fréquentes sur ce sujet. — TB
Les chiffres chocs des violences conjugales en 2023 viennent d’être publiés par le Ministère de l’Intérieur. Les étrangers sont surreprésentés dans tous types de violences conjugales, en particulier les plus graves.
Alors qu’ils sont 8% dans la population, ils représentent une part importante des mis en cause :
- Torture : 24%
- Viols : 18%
- Homicides / « féminicides » : 13%
Dans l’ensemble, 37.000 étrangers ont été mis en cause pour violences conjugales en 2023. C’est 17% du total, alors qu’ils comptent pour 8% de la population.
Mais les étrangers (ou plutôt les étrangères) sont aussi très surreprésentés parmi les victimes : 15% des victimes de violences conjugales contre 8% de la population. En effet, les immigrées ont, dans plus de 60% des cas, un conjoint immigré. Il n’est donc pas étonnant de retrouver les étrangers surreprésentés à la fois parmi les mis en cause et les victimes de violences conjugales. Les données policières sous-estimeraient donc la surreprésentation des étrangers si les femmes étrangères avaient tendance à moins porter plainte que les autres. Je tenais à commencer par cette mise au point, car c’est un fait très souvent débattu.
On observe une explosion du nombre de victimes enregistrées par les forces de police (deux fois plus depuis 2016), accélérée par la libération de la parole.
Mais la libération de la parole peut-elle tout expliquer ? Les violences gravissimes comme les tortures et actes de mutilation explosent aussi. Elles ont été multipliées par deux depuis 2016 :
Au total, en un an, les forces de l’ordre ont enregistré 270.000 victimes :
- 173.000 violences physiques et empoisonnements
- 85.000 violences verbales / psychologiques
- 12.000 violences sexuelles
- 550 homicides et tentatives
Les femmes sont particulièrement touchées, elles représentent 85% des victimes de violences conjugales en 2023.
Inversement, les hommes sont particulièrement impliqués parmi les auteurs : ils comptent pour 86% des mis en cause en 2023.
Enfin, dernière donnée intéressante sur le profil des victimes : les tranches d’âge les plus touchées diffèrent selon l’infraction. Les 15-19 ans sont les plus touchées par les violences sexuelles conjugales, elles représentent 20% des victimes de ce type d’infraction.
Mais concernant les violences physiques, les victimes sont moins jeunes : la tranche d’âge la plus touchée est celle des 30-34 ans.
Les étrangers restent bien entendu minoritaires parmi les mis en cause pour violences conjugales. Et leur surreprésentation est bien évidemment multifactorielle. Mais à la vue de ces chiffres, l’immigration actuelle semble influencer à la hausse les violences, y compris dans la sphère familiale, qu’il s’agisse de violences physiques ou sexuelles.