Le crime de Julian Assange : une affaire de groupies éconduites

Ceci est une traduction d’un billet de James C. Weidmann, dit « Roissy », auteur du blog Château Heartiste et l’un des piliers de l‘androsphère américaine entre 2007 et 2019. Il y donne son interprétation de l’affaire Julian Assange, à partir des éléments relatés dans la presse à l’époque (décembre 2010). — TB

Voyons si j’ai bien compris.

Il y a quatre mois, l’affamée d’attention Anna Ardin a eu quelques conversations au téléphone et en ligne avec Julian Assange, le voyou de WikiLeaks, un homme qu’elle ne connaissait auparavant que comme un nom dans les actualités.

Il a suffi de quelques appels téléphoniques avec un mâle alpha qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam pour que son vagin vibre comme un diapason. Elle l’a invité à séjourner chez elle, en son absence (!), à Stockholm. Elle était en déplacement.

Lorsqu’il est arrivé à Stockholm, le libertaire radical Assange a « fait salon » dans un pub local avec des admirateurs partageant ses idées. Les picotements du vagin ont atteint la masse critique.

L’aura d’alpha d’Assange devait être si puissante qu’elle était télépathique, car Ardin a capté la perturbation du spectre électromagnétique de très loin et est rentrée chez elle un jour plus tôt que prévu. Le SETI ne pourrait pas localiser un signal extraterrestre aussi précisément.

Assange était toujours chez elle lorsqu’elle est rentrée. Elle a décidé qu’il pouvait rester. Les scientifiques sont déconcertés.

Quelques heures à peine après son retour et avoir rencontré cet homme en chair et en os pour la première fois de sa vie, Ardin et Assange ont eu des rapports sexuels. Mais ce n’est pas totalement une salope, pourtant. Elle aimerait que vous sachiez qu’ils ont dîné avant.

Pendant l’acte sexuel, le préservatif s’est rompu. Tous deux le confirment.

Les deux tourtereaux étaient heureux et amicaux le lendemain matin, comme en témoigne le fait qu’Ardin a organisé une fête pour lui le soir même.

Lors d’un séminaire ce jour-là, la femme n° 2, Sofia Wilén, a ressenti une forte poussée de picotements pour Assange parce qu’elle avait lu des articles à son sujet dans les journaux.

Wilén a entrepris de rencontrer Assange, en le harcelant et en se présentant elle-même :

[Sofia] dira plus tard à la police qu’elle avait vu Assange pour la première fois à la télévision quelques semaines auparavant. Elle l’avait trouvé « intéressant, courageux et admirable ». En conséquence, elle a commencé à suivre la saga WikiLeaks et, lorsqu’elle a découvert qu’il devait se rendre à Stockholm, elle a contacté le Brotherhood Movement pour se porter volontaire afin d’aider à l’organisation du séminaire. Bien que son offre n’ait pas été retenue, elle a décidé d’assister quand même au séminaire et a pris un grand nombre de photos d’Assange durant les 90 minutes de son intervention.

« The Wikileaks sex files: How two one-night stands sparked a worldwide hunt for Julian Assange », Daily Mail, 2010

Leçon : Une femme remue ciel et terre pour rencontrer un mâle alpha. Lorsqu’un homme fait la même chose pour rencontrer une femme qui lui plaît, il est frappé d’une injonction d’éloignement.

Assange et Wilén sont allés déjeuner ensemble avec des amis d’Assange.

Ils ont flirté.

L’attirance était réciproque. Les scientifiques, toujours déconcertés, se demandent comment un homme aussi laid et infâme qu’Assange peut être considéré comme séduisant par une jolie fille.

Après le déjeuner, Assange et Wilén sont allés voir un film. Mais Assange a dû partir tôt pour assister à la fête qu’Anna Ardin organisait pour lui ce soir-là.

Après la fête, la future accusatrice de viol Anna Ardin a tweeté qu’elle était « avec les gens les plus cool » et qu’elle se sentait « incroyablement bien ».

D’autres tweets de cette nature suggèrent un état d’esprit très différent de celui que l’on imaginerait chez une victime récente de viol.

Quelques jours plus tard, Sofia rencontre Assange à Stockholm. Elle lui paie ensuite son billet de train pour qu’il se rende chez elle, dans une autre ville suédoise. Les scientifiques, maintenant plongés dans la perplexité jusqu’aux genoux, se demandent pourquoi une jeune femme paierait le voyage d’un bad boy libertaire, laid et pauvre mais célèbre, prétendant ne pas pouvoir retirer d’argent parce que la CIA surveille ses transactions par carte de crédit. Le hamster de Sofia est sur le point de s’effondrer d’épuisement.

Maxime n°21 : Les bêtas paient, les alphas partagent, les super-alphas profitent.

Plus tard dans la nuit, les deux militants égo-maniaques et satisfaits d’eux-mêmes font un amour délicieusement rebelle alors que le monde brûle autour d’eux. Assange porte un préservatif la nuit, mais pas le matin.

Sofia Wilén affirmera plus tard qu’elle lui avait demandé de porter un préservatif le matin, mais qu’il avait refusé. Elle a tout de même écarté les jambes.

Mardi, le lendemain, Wilén et Assange déjeunent ensemble. Elle paie à nouveau son billet de train.

Assange oublie la règle n° 1 des coureurs de jupons qui réussissent : Ne PAS coucher en même temps avec des connaissances communes, en particulier celles qui sont fières de s’appeler féministes. Wilén appelle Ardin, et les deux femmes complotent une fausse accusation de viol pour se venger de l’homme qui a traité la pureté de leur amour si cavalièrement.

Au poste de police, les deux femmes sont interrogées par une policière. Des accusations s’ensuivent. Non, pas des accusations de « crises de jalousie cruelles et inhabituelles », mais des accusations de viol et d’agression sexuelle, à l’encontre d’Assange.

Assange, une figure au mieux ambivalente, en conséquence de sa récente arrestation en Grande-Bretagne (épicentre des Occidentaux qui se détestent et s’anéantissent), a gagné en crédibilité auprès des VRAIS hommes épris de liberté.

Ce que des dizaines de gouvernements puissants du monde entier ont été incapables de faire, deux groupies éconduites et une policière, avec le soutien de l’ordre établi féministe, ont pu l’orchestrer sans entrave.

Je pense que c’est ce qui s’est passé. Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

Permettez-moi d’être franc

Si Assange est condamné pour viol, alors nous sommes tous des violeurs.

Tout homme dont le préservatif s’est déchiré, qui a eu des rapports sexuels sans préservatif avec une femme qui a accepté le rapport malgré ses réticences, ou qui a couché avec plus d’une femme au cours d’un week-end, est désormais un violeur. Selon ces critères, la moitié des hommes dans le monde devraient être enfermés pour viol. C’est la conclusion logique de la pensée féministe. Je suis sûr qu’elles adorent secrètement cette idée.

Féministes et partisans du féminisme (vous savez qui vous êtes, chevaliers blancs au teint pâle, à poitrine creusée, musculature de dessin animé et visage de fiotte (qui portent des T-shirts sur lesquels on peut lire « Voilà à quoi ressemble un féministe »), voici ce que vous dit le Comité des Rappels Utiles :

Le sexe avec une femme qui, malgré son refus de porter un préservatif, écarte volontairement les jambes pour un homme et qui regrette son dévergondage le lendemain, n’est pas un viol. Ce n’est même pas un viol dans une Suède émasculée. De même, se faire piner puis jeter n’est pas une agression sexuelle. J’espère que cela vous aidera.

L’ego d’Anna Ardin a été vexé, et sa dépravation diffusée à tous ses amis. Elle a donc entrepris de se venger du coureur de jupons dont elle était tombée amoureuse au cours d’un enivrant week-end de fin d’été. Elle a même créé un site web consacré à ses projets de vengeance.

Au début de l’année, [Anna] aurait publié sur son site web un article révélateur, qu’elle a depuis retiré. Mais une copie a été retrouvée et largement diffusée sur l’internet.

Daily Mail, op. cit.
  1. Considérez très soigneusement si vous devez vraiment vous venger. Il est presque toujours mieux de pardonner que de se venger.
  2. Réfléchissez bien aux raisons de vous venger. Vous devez être claire sur la personne dont vous voulez vous venger, ainsi que sur le pourquoi. La vengeance n’est pas dirigée seulement contre une personne mais aussi contre ses actions.
  3. Principe de proportionnalité : la vengeance ne doit pas seulement être proportionnée en intensité mais en nature. Une bonne vengeance est liée à ce qui vous a été fait. Par exemple, si vous voulez venger de quelqu’un qui a triché ou qui vous a laissée tomber, vous devez utiliser une punition comprenant sexe et fidélité.
  4. Faites un brainstorming des punitions appropriées pour la catégorie de vengeance que vous recherchez. Pour reprendre l’exemple ci-dessus, vous pouvez saboter la relation actuelle de votre victime, comme que de faire en sorte que sa nouvelle partenaire soit infidèle ou de s’assurer qu’il tombe sur une folle. Utilisez votre imagination !
  5. Représentez-vous comment vous venger systématiquement. Envoyez à votre victime toute une série de lettres et photos qui font croire à l’évidence à sa nouvelle partenaire que vous êtes toujours ensemble. Répéter l’envoi est beaucoup mieux que de faire un seul gros mensonge une seule fois.
  6. Rangez vos options de vengeance de la moins bonne à la meilleure en termes de possibilités de succès, en indiquant ce que cela exige de vous, ainsi que le degré de satisfaction en cas de succès. L’idéal bien sûr serait une vengeance aussi forte que possible, mais cela requiert beaucoup de travail et d’efforts pour obtenir exactement le résultat que vous voulez.
  7. Rappelez-vous vos objectifs pendant que vous appliquez la vengeance, et assurez-vous de faire souffrir votre victime autant qu’elle vous a fait souffrir.
Anna Ardin, « 7 étapes pour une vengeance légale », d’après le blog de John Goetelen, 2010

Dans une société normale, saine d’esprit et maîtrisant les notions d’équité et de justice, les hyper-salopes imprégnées de féminisme et fantasmant leur vengeance devraient se contenter d’exprimer leur agressivité dans leur tête détraquée. Les seules personnes qui souffriraient de leurs délires seraient leurs infortunés petits amis bêta en concurrence avec les souvenirs persistants de la bite du mauvais garçon, comme celle d’Assange pénétrant les lèvres reconnaissantes de ces harpies au cœur brisé.

Mais nous, Occidentaux, ne vivons pas dans une société saine. Plus maintenant. Les salopes enragées comme Ardin et Wilén peuvent désormais voir leurs fantasmes de vengeance prendre vie, avec l’aide et la complicité du complexe militaro-féministe, du politiquement correct, des médias alliés et des femmes occupant des postes d’influence où leur tendance naturelle à favoriser la cohésion sociale et la puissance féminine au détriment de la justice tourne en dérision les institutions qu’elles prétendent représenter.

Au fait, y a-t-il quelque chose de plus répugnant qu’une « féministe chrétienne », comme Anna Ardin se qualifie elle-même ? Au moins, on peut profiter d’un peu de cul avec les féministes laïques ordinaires, ce qui rend leurs petites opinions ineptes tolérables. Mais une féministe chrétienne est le pire des deux mondes — insipide et pudibonde à en crever. Wouah… inscrivez-moi ! Quoi qu’il en soit, j’ai observé que les féministes chrétiennes autoproclamées sont parmi les pires salopes détestant les hommes, vraiment dépourvues de tout sens de l’empathie ou même d’une compréhension rudimentaire de l’équité. Anna Ardin, dans toute sa glorieuse hypocrisie auto-rationalisante, rentre parfaitement dans ce moule. Voici comment le Daily Mail décrit son boulot :

Alors qu’elle était assistante de recherche dans une université locale, elle avait non seulement été la protégée d’une universitaire féministe militante, mais avait également occupé le poste de « responsable de l’équité sexuelle sur le campus ». La lutte contre la discrimination masculine sous toutes ses formes, y compris le harcèlement sexuel, était son point fort.

Daily Mail, op. cit.

S’il y a quelque chose de plus inutile à faire de sa vie, je ne vois pas quoi. L’inutilité évidente explique une partie du ressentiment que les personnes comme Ardin nourrissent à l’égard du monde extérieur, et des hommes en particulier. Les départements de sciences humaines des universités occidentales se sont transformés en usines à fabriquer des fascistes ignorantes et hostiles aux hommes, qui envient et détestent la liberté inhérente au désir masculin. Ce sont des chemises roses à l’affût de la « pensée incorrecte », qui voient le viol dans le glaçage d’un gâteau d’anniversaire. Imaginez un talon haut piétinant une couille, pour toujours. Pourquoi les hommes supportent-ils ces conneries ? Probablement parce qu’ils pensent qu’une posture de prosternation leur permettra de baiser. Des alphas en apparence ont peut-être soutenu le féminisme dans le passé comme une voie rapide et sans effort vers le sexe facile, mais aujourd’hui ils sont dans la ligne de mire autant que n’importe quel bêta. Pour gagner dans cette guerre, il faut avoir une véritable connaissance de l’esprit féminin.

La Suède est en tête de ce festival d’absurdités, mais les autres nations occidentales ne sont pas loin derrière. La Chine sera catapultée au rang de superpuissance au cours de ce siècle, notamment parce qu’elle a la tête sur les épaules et qu’elle considère le féminisme moderne comme une folie destructrice de la productivité et de l’innovation, ce qu’il est.

J’ai déjà écrit que les fausses accusatrices de viol devraient être punies de la même manière que les vrais violeurs, avec des peines de prison. C’est aussi diabolique qu’un vrai viol. Leurs mensonges détruisent des vies. En les jetant en prison pendant des années, on enverrait un message précieux aux femmes du monde entier : elles n’échapperont pas aux conséquences de la diffamation d’un homme qui n’a pas répondu à leurs attentes romantiques.


En complément au billet de Roissy publié il y a quinze ans, précisons que :

  • Entre 2010 et 2012, Julian Assange était en liberté surveillé en Grande-Bretagne en raison du mandat d’arrêt européen émis par la justice suédoise, tandis que les États-Unis le recherchaient pour espionnage.
  • En 2012, il se réfugie à l’ambassade d’Équateur, suite au rejet par le Cour suprême du Royaume-Uni de son dernière recours contre une extradition vers la Suède.
  • En 2017, toujours enfermé dans l’ambassade, il est naturalisé équatorien.
  • En 2019, il est déchu de la nationalité équatorienne, livré à la police britannique et condamné à un peu moins d’un an de prison pour non respect de ses conditions de liberté provisoire en 2012. Puis la justice suédoise clôt le dossier faute de preuve, tandis que les américains l’inculpent d’espionnage.
  • En 2021, la justice britannique refuse la demande d’extradition des États-Unis. Anna Ardin publie un livre sur l’affaire Assange et le harcèlement qu’elle affirme subir depuis.
  • En 2022, la justice britannique accepte la demande d’extradition des États-Unis.
  • En 2024, la justice britannique accepte la demande d’Assange de faire appel de la demande d’extradition des États-Unis. Finalement, Assange négocie un accord de « plaider coupable » avec la justice américaine : il comparait devant un tribunal des Îles Mariannes (qui sont une sorte de protectorat américain) sur le seul chef d’inculpation de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale ». Il est condamné à un peu plus de 5 ans de prison et sort libre. En effet, il a déjà été privé de liberté pendant 14 ans.

Mais attendez ! Il y a un élément particulièrement intéressant : dans l’intervalle, Julian a eu deux enfants… avec son avocate, Stella Morris. Ils se sont même mariés en 2022, quand Julien était incarcéré à la prison britannique de Belmarsh. Stella, comme Anna et Sofia, a craqué pour le « voyou » poursuivi par la justice suédoise, assiégé par la police britannique et traqué par la CIA ! Et elle a donné de sa personne pour réconforter le fugitif enfermé dans une pièce de l’ambassade. C’est la force du désir hybristophile, spécifiquement féminin. Ça marche même si vous êtes faussement accusé de viol ou d’autre chose. Notez bien : être perçu comme un alpha, c’est paraître non-civilisé. Conséquence : être civilisé, respectueux, honnête et inoffensif, c’est inévitablement être perçu comme un bêta. Le caractère aphrodisiaque du barbare (présumé) est indéniable. Le gentil garçon ? Et bien, il est gentil… et serviable… et utile parfois. Mais comme le dit Roissy, il ne cause aucun « picotement au vagin ». — TB

  1. Romeo

    Il ne nous reste plus qu’à saboter des centrales à charbon à la Kaczynski pour séduire des écolo ! Et si ça ne marche pas, choisissez bien votre avocat(e)… Merci Julian !

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