Ceci est une traduction des fameuses maximes de James C. Weidmann, dit « Roissy », auteur du blog Château Heartiste et l’un des piliers de l‘androsphère américaine entre 2007 et 2019. Lisez-les lentement, prenez le temps de les méditer. Si vous ne les comprenez pas encore, cela viendra avec l’expérience.
Notez que Roissy numérotait ses maximes assez aléatoirement à mesure qu’il écrivait ses billets. De nombreuses maximes partagent ainsi un même numéro — et ça n’a aucune importance. — TB
Maxime n°10 : L’humidité du minou par dessus tout.
C’est ce qui est intéressant avec les femmes (oui, toutes les femmes) : si son homme est assez fort et qu’il la fait totalement mouiller, elle lui pardonnera ses péchés en dépit de sa posture morale. Mais malheur au bêta qui ne parvient pas à la faire mouiller ! Même ses péchés mineurs seront à jamais brandis comme un gourdin, pour le battre sans pitié jusqu’à sa soumission, extrayant jusqu’à la dernière once de tribut de sa psyché fracassée, et utilisés comme un mince prétexte pour commettre des péchés dix fois pires à son encontre.
Roissy, « How To Handle Femmes Fatales Part 3 », 2008
Maxime n°11 : Plus grande est la disparité de valeur sur le marché sexuel entre le mari et sa femme dépréciée, et plus ils ont de gamins, plus la vie a été pompée du mari.
Ce que les femmes ne semblent pas comprendre, c’est que les hommes pourraient très bien se passer de l’institution du mariage. Elle ne nous manquerait pas du tout. Nous pourrions être parfaitement heureux dans des relations à long terme non maritales. Les hommes ne feuillettent pas avec excitation les magazines de mariage et ne sont pas jaloux lorsque leurs amies se marient. Nous ne rêvons pas de la cérémonie de mariage dès l’âge de quatre ans. Les hommes mariés vivent peut-être plus longtemps que les célibataires (bien que cette affirmation soient contestée), mais leur psychisme, leur âme et leur essence masculine meurent bien avant leur corps.
Roissy, « Wed Man Walking », 2009
Maxime n°12 : Si vous êtes assez à l’aise avec votre Jeu [NdT : de séduction] pour qu’il soit étalé sur un écran géant devant des milliers de gens, alors vous jouez bien.
Vous sentez-vous suffisamment sûr de vous pour publier vos échanges avec les filles sur ce blog ? Avant d’envoyer un texto ou de passer un coup de fil, posez-vous la question suivante : « Est-ce que ce serait acceptable dans un article de blog que des millions de dragueurs affutés et de bêtas haineux pourraient lire ? » Si vous pensez que la réponse est « non », vous devez ARRÊTER, LAISSER TOMBER et OUBLIER cette poulette jusqu’à ce que vous retrouviez vos esprits.
Roissy, « How To Revive A Cold Lead », 2009
Maxime n°12 : L’expérience accumulée avec des femmes excitantes imprègne le tombeur d’une authentique aura de froideur qui attire encore plus de femmes vers lui.
Corollaire : Si vous n’avez pas une quantité adéquate d’expérience induisant de la froideur, faites semblant.
L’immunité à la beauté existe, et elle affecte chaque homme en fonction de son niveau de départ en matière de capture de la beauté. En d’autres termes, un homme de faible valeur se lassera rapidement des femmes de faible valeur s’il entretient des relations à long terme (ou des liaisons consécutives à long terme) avec ces femmes de faible valeur qu’il craint d’être condamné à fréquenter. Il voudra encore de jolies poulettes, mais l’expérience additive avec des nanas peu attrayantes créera chez lui une distanciation à l’égard de toutes les nanas peu attrayantes qui est similaire, dans sa composition psychologique, à la distanciation qu’un homme de grande valeur ressentira à l’égard des jolies nanas qu’il baise régulièrement, et même de celles qu’il n’a pas encore baisé.
C’EST UNE BONNE CHOSE. Cette attitude distante est un aimant à femmes. Vous pourriez tout aussi bien placer au-dessus de votre tête un panneau au néon qui dirait : « Présélectionné par des femmes qui vous ont précédé et se tiennent à vos côtés. » La distanciation est l’une de ces caractéristiques masculines que les femmes s’efforcent de découvrir, d’isoler et d’affiner, car elle leur indique, inconsciemment bien sûr, que CET HOMME, celui-là, a beaucoup de choix en matière de femmes. DONC, cet homme, celui-là, doit avoir une grande valeur.
Je peux attester des effets tangibles de cette puissante loi de l’immunité à la beauté. Lorsque je suis dans une relation solide, ou lorsque je suis dans une période faste avec plusieurs femmes simultanées ou consécutives, toutes les femmes en général commencent à me sembler plus accessibles, moins insurmontables et, tragiquement, moins tolérables. L’effet de ma familiarité avec les femmes et leurs sillons brumeux est un obscurcissement durable de ma perception de leur beauté, jusqu’à ce que leurs visages semblent n’être qu’une masse indiscernable de boules de coton duveteuses. Pire encore, la tolérance, voire l’enthousiasme, que j’éprouverais à parler et à passer du temps libre avec des femmes cède plus fréquemment et plus facilement à des distractions concurrentes, comme lire seul, traîner avec des copains, s’adonner à des loisirs, ou élever mon statut en vue d’un échange potentiel d’amantes. Ses charmants petits tics que j’ai aimés pendant les premiers mois se transforment bientôt en une nuée d’agacements bourdonnants, et mon esprit commence une dérive irrépressible vers AILLEURS.
C’EST UNE MAUVAISE CHOSE. Ce sentiment transcendantal qui monte de l’aine et ricoche sur le sternum lorsque vous posez pour la première fois vos yeux post-pubères sur des lycéennes sexy s’affaiblit proportionnellement au succès que vous rencontrez en les draguant. La fleur de la rose se fane avec trop d’engrais.
Roissy, « How To Inure Yourself To Beautiful Women », 2012
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