Les maximes de Roissy (1-3)

Ceci est une traduction des fameuses maximes de James C. Weidmann, dit « Roissy », auteur du blog Château Heartiste et l’un des piliers de l‘androsphère américaine entre 2007 et 2019. Lisez-les lentement, prenez le temps de les méditer. Si vous ne les comprenez pas encore, cela viendra avec l’expérience.

Notez que Roissy numérotait ses maximes assez aléatoirement à mesure qu’il écrivait ses billets. De nombreuses maximes partagent ainsi un même numéro et ça n’a aucune importance. — TB

Maxime n°1 : Les femmes désirent des hommes de meilleure qualité qu’elles mêmes.

Le nœud du problème est que les femmes ne désirent pas des hommes de statut égal. Elles désirent des hommes d’un statut supérieur au leur. L’origine de votre statut est d’un intérêt théorique ; il peut provenir du Jeu [NdT : de la séduction], de l’argent, du physique, de l’esprit, de l’humour, du talent artistique, de la popularité, de l’intelligence sociale ou d’une froideur à toute épreuve. Tant que vous avez un statut supérieur au sien sur un critère important défini par l’évolution, ses veines se rempliront de convoitise pour votre magnétisme animal.

Roissy, « Why You Shouldn’t Support Your Girlfriend’s Goals », 2011

Maxime n°1 : Le Jeu [de la séduction], c’est du charisme appris. La séduction rationalisée. Le Jeu est aussi sincère que l’intention de celui qui le pratique.

Le Jeu est la présentation honnête d’une idée, d’une pensée, d’une suggestion d’une manière qui la rend susceptible d’être crue par l’objet du désir. Si le Jeu est de la manipulation ou de la tricherie, il en va de même pour tout art dont l’objet du désir est l’engagement du spectateur ou de l’auditeur à l’égard du message. Croyez-vous vraiment que l’art soit une tricherie ?

Roissy, « For Those Who Think Game Is Manipulation », 2012

Maxime n°1 : L’amour, pour une fille, c’est quand elle sent qu’un homme pourrait la rejeter à n’importe quel moment. Alors son cœur s’ouvre aux possibilités romantiques.

L’hypergamie féminine est alimentée par la supplication masculine ; elle est affamée par la distanciation masculine. Et lorsqu’une femme a le cœur affamé pour un homme, elle ira loin — très loin — pour prouver qu’elle mérite son attention.

Les connards sont attrayants pour les femmes parce qu’ils n’alimentent pas l’attrait féminin. Les canards bêtas qui « font la queue » pour flatter son ego ne peuvent que suivre le scénario qu’elle leur donne, mais Sir Stephen renverse le scénario et résiste à ses charmes — ou du moins fait comme s’il résistait.

Un homme qui ne se met pas à genoux pour polir le piédestal de sa chatte ? Scandaleux ! (Et curieusement excitant.) Le connard ne fait pas la queue ; il laisse les filles faire la queue pour le plaisir de sa pomperie.

Roissy, « The Jerkboy Allure Anthem », 2018

Maxime n°2 : Toute séduction réussie est de nature antagoniste.

Même les rats femelles présentent les mêmes tendances que les femelles humaines : elles aiment qu’on leur court après, le flirt anticipé, l’effarouchement insupportable mais charmant, la posture défensive anti-salope, le désir de se soumettre à un mâle dominant, le cul perché en l’air, ondoyant par anticipation.

Roissy, « Equality Ruins Sex », 2011

Maxime n°2 : Les femmes sont excitées par des démonstrations de puissance masculine.

Les filles adorent la puissance masculine, et la puissance est un mot fourre-tout qui englobe les divers moyens de dominance que les hommes utilisent pour attirer les femmes. Les hommes de grande taille qui peuvent battre d’autres hommes au combat sont dominants. Les capitaines d’industrie sont dominants. Les hommes qui font preuve d’un talent artistique qui leur vaut les éloges des autres sont dominants. Les musiciens qui épatent le public sont dominants. Les prédicateurs qui captivent des congrégations entières sont dominants. Les hommes qui ont suffisamment d’entregent pour se faire des amis et influencer les gens sont dominants. Les hommes à qui l’on fait confiance pour leur expertise sont dominants.

Et, oui, les hommes qui peuvent séduire en affichant les caractéristiques des hommes dominants sont irrésistiblement sexy pour les femmes.

Roissy, « Women Prefer Dominant Men. You Don’t Say! », 2011

Maxime n°3 : Quand une fille attirante vous dit qu’elle déteste les connards, ou décrit son expérience passée de relations avec des connards et prétend les éviter à présent, ou récite une longue liste de choses que font les connards qu’elle désapprouve, vous pouvez parier votre poids en lingots d’or qu’elle veut que vous soyez un connard avec elle.

Lorsque je sors avec des filles, j’ai un système de classement en fonction de la quantité de connarditude dont elles ont besoin pour m’ouvrir le cœur de leurs jambes. Je suis habituellement assez bon là-dedans et je peux passer en mode connard à volonté.

Par exemple, si elle est à 10 sur une échelle de 1 à 10, je lui dirai occasionnellement, avec un éclair de colère, de « fermer sa gueule » lorsqu’elle essaiera de me mettre à l’épreuve. Si elle est à 1, je serai Monsieur Gentilgarçon et je la complimenterai sur le choix de ses chaussures. Si elle se situe au milieu de l’échelle de l’envie de connard (où se trouvent la plupart des jolies jeunes femmes), je lui ferai m’acheter une boisson chère. Normalement, je peux évaluer avec précision si une fille a envie d’un connard dès le début de la drague, généralement au cours de la première minute, en voyant ses yeux briller lorsque je lui manque de respect. Si elle me repousse en feignant l’indignation, cela signifie que j’ai touché le gros lot.

Roissy, « When A Girl Needs An Asshole », 2008

Maxime n°3 : Dans l’état de nature, les hommes sont sacrifiables.

L’ironie est qu’en démantelant des millénaires de traditions culturelles biologiquement bien fondées et en mettant en œuvre leur utopie sexuelle hypergame, les femmes se sont involontairement rendue la vie plus difficile, sauf pour les plus séduisantes d’entre elles.

Roissy, « Decivilizing: Human Nature Unleashed », 2008

Maxime n°3 : Baiser d’abord, être amis ensuite.

Quelques faits sur la zone d’amification :

  1. Ce qu’elle dit maintenant n’a pas d’importance.
  2. Ce qu’elle a dit dans le passé n’a pas d’importance.
  3. Peu importe ce que disent vos amis ou les siens.
  4. Peu importe la force des sentiments que vous éprouvez pour elle.
  5. Peu importe à quel point vous pensez être un tombeur.

Tout ce qui compte, c’est la réceptivité de sa chatte à votre bite. Tout ce qui n’est pas un assaut frontal sur votre entrejambe est un bruit blanc insignifiant, qui distrait plus qu’il n’éclaire.

Roissy, « Reader Mailbag: The Fire Was Never There », 2013

(Suite…)

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